Une étude consacrée à l’édition de bande dessinée en Russie est publiée en amont du salon Non/Fiction de Moscou et de la rencontre BD oganisée par le BIEF à cette occasion.
En amont du salon Non/Fiction qui se tient à Moscou en décembre et de la rencontre organisée par le BIEF entre éditeurs de BD français et russes, une étude est consacrée à l’édition de bande dessinée en Russie.
L’édition russe de bande dessinée s’illustre par sa vivacité et sa capacité à se développer dans un contexte jugé difficile : une industrie du livre déjà saturée, le système de prix libre et un immense territoire difficile à appréhender pour les plus petites structures.
Malgré l’absence de données officielles, les éditeurs BD s’accordent à dire que les chiffres de production et de vente sont à la hausse. Autre signal fort : les grands groupes, comme Eksmo et Azbooka, s’intéressent de plus en plus à ce secteur.
Les BD en provenance de l’étranger dominent largement, avec une forte présence des comics et des mangas dans les meilleures ventes. Même si les auteurs européens de BD sont encore assez peu représentés, ces traductions ne passent pas inaperçues. En 2018, d’après les derniers chiffres du SNE et du BIEF, les éditeurs français ont cédé les droits de traduction de 549 titres aux éditeurs russes, dont 78 sont des bandes dessinées, un chiffre en hausse par rapport à 2017.
En s’appuyant sur des entretiens réalisés avec les professionnels russes, cette étude brosse un panorama du marché et s’attache à décrire les tendances éditoriales et commerciales, la montée en puissance de ses acteurs et les nouvelles attentes des lecteurs.
L'étude sur l'édition de BD en Russie est réservée aux adhérents du BIEF. Passé un délai d'un an, elle sera accessible à tous.